Aiguille du Franchet : escalade plaisir, cadre grandiose
Aiguille du Franchet : escalade plaisir, cadre grandiose

Aiguille du Franchet : escalade plaisir, cadre grandiose

20 juin 2017 / Aiguille du Franchet, arête ouest et traversée

Après notre rando la veille à 3750 m d’altitude avec la Grande Sassière, nous avions certes réalisé un beau dénivelé mais n’avions pas touché le rocher. Voilà qui fut chose faite le lendemain avec l’aiguille du Franchet (http://bit.ly/2vih90r) dont le point de départ est identique, à savoir le parking du barrage du Saut. Direction cette belle montagne esseulée qui domine majestueusement le lac de Tignes.

Que du plaisir à gravir !

Le parcours d’approche d’une heure environ avant d’accéder au début de la voie est de toute beauté. Il débute par l’ascension d’une courte barre rocheuse débouchant sur un plateau que l’on remonte facilement, l’aiguille du Franchet nous faisant face. Et franchement, elle a de la gueule cette montagne qui  se prolonge vers l’est par une arête effilée, que l’on devra suivre pour parvenir à la voie de descente. Arrivés au pied des difficultés, nous eûmes la surprise d’y trouver des goujons, l’arête étant entièrement équipée.

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Le passage le plus esthétique 

Ce qui est finalement logique, ce parcours vertical faisant partie des plus belles voies de la Vanoise. L’escalade est de toute beauté et enchaîne dièdres, surplombs et ressauts, le clou du spectacle se situant dans sa partie supérieure, au sortir d’un passage aérien gazeux, le lac de Tignes en contrebas. Photo et pause obligatoire dans ce somptueux relais sous un vaste surplomb ! Arrivés au sommet (2809 m) après 200 m d’une superbe escalade plaisir qui nous aura régalée tout du long et qui plus est sous un soleil radieux, restait à louvoyer sur l’arête sommitale d’un kilomètre environ.

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Celle-ci devait nous transporter jusqu’à  un pierrier surmonté d’un névé, voie de descente s’il en est. Croyant être sortis des difficultés, nous avons quelque peu relâché notre attention et raté la bascule vers le sentier du retour (excessivement aérien et exposé par endroits) pour nous retrouver côté Sassière dans un immondice de roches où rien ne tenait. Il fallut redoubler d’attention pour enfin réussir à mettre pied sur ce fameux sentier un peu plus loin.

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Il nous conduisit jusqu’au névé que nous prîmes en ramasse, évitant de nous casser les genoux sur la pierraille. Le retour non loin du lac du Plan du Cheval fut un enchantement. En définitive, une nouvelle très belle course à ajouter à notre compteur commun… merci à mon guide et ami !

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