Grépon : Mer de Glace / Ailefroide Centrale : Arête de Coste Rouge
Alors que la planète est plombée par un méchant virus et sans même savoir ce que réservera 2021, hors de question de laisser tomber les montagnes et nos envies de sommets ! Cette année encore plus que les autres, nous avons besoin de sortir de ce carcan qui plombe la tête et les jambes. Nous avons réalisé de belles choses l’an dernier, avec et sans l’aide précieuse de guides de haute montagne (Yann Romaneix et Pierre Lainé pour ne pas les citer, merci à eux !).
Cette année nous mènera peut-être de nouveau du côté du Mont Blanc que nous avons délaissé depuis déjà trop longtemps, notre dernière virée remontant à 2017 avec le col de Tricot en raquettes. Nous visons dans ce massif une grande classique, après celle de la traversée Sud-Nord de la Barre des Ecrins l’an passé. L’aiguille du Grépon à travers la course d’ampleur Grépon : Mer de Glace (http://bit.ly/3raUBXL) nous tend les bras. Et il va nous en falloir de gros bras ! La course est donnée entre 8h à 10h sans compter la descente estimée entre 4h à 5h. Une grande classique se terminant par le franchissement de la fissure Knubel, le premier passage en 5+ du massif à plus de 3400 m d’altitude. Bien évidemment nous n’irons pas seuls mais suivrons les pas d’un professionnel guide de haute montagne, l’itinéraire étant complexe et la course longue et sérieuse.
Puis il sera question d’une rebelote dans les Ecrins avec notre envie de nous confronter à un autre parcours d’arête exceptionnel, celui de Coste Rouge à l’Ailefroide Centrale (http://bit.ly/3rpzFN9). Une course grandiose nécessitant un bivouac tant elle est longue. Là encore ce sera avec l’aide d’un guide de haute montagne qui l’a déjà pratiquée et accepte de nous y emmener Olivier et moi. Cette course fait partie des cent plus belles de Gaston Rébuffat. Et il est vrai que ce doit être un petit chef-d’œuvre dans un univers sauvage qui nous fera côtoyer l’impressionnant glacier suspendu de la face nord de l’Ailefroide. Dixit le guide Labande : « l’une des plus belles courses du massif esthétiquement, à cause du cadre exceptionnel ». On est en droit de le croire !
Si nous parvenons à réaliser l’une de ces deux courses, nous serons contents ! Mais auparavant, il faudra tenir la forme, ce qui signifie réaliser d’autres ascensions en amont et espérer que la météo jouera en notre faveur et que ce maudit virus nous lâche un peu la bride !