Savoir renoncer parfois…
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5 juin : Pic de neige Cordier : brèche de la plate des Agneaux

6 juin : Tête de Rame ou Tête des Chétives

Au réveil à 2 h du matin, la voute céleste luisait de mille feux. Après un petit-déj vite avalé, le long périple en direction du col d’Arsine pouvait débuter à la frontale. À moitié endormi, je suivais les pas d’Olivier qui tentait tant bien que mal de ne pas s’éloigner des quelques marques du GR 54 sur les pierres émergeant de la neige. Pierre Lainé, guide de haute montagne, avait prévenu Olivier qu’il nous faudrait tenir l’horaire. Ce qui signifiait parvenir à la brèche de la plate des Agneaux (le couloir qui mène à la crête sommitale du Pic de neige Cordier) avant le lever du soleil, le couloir étant exposé plein sud. Malgré une allure plus que correcte, nous avons fini par arriver au pied de celui-ci aux alentours de 6 h, le soleil commençant à pointer au loin. La brèche semblait à la fois tentante et repoussante ! Combien de temps nous faudrait-il pour la parcourir et dans quel état serait la neige ? Et puis quid de la suite, particulièrement de la descente du col Emile Pic dont nous ne savions pas vraiment ce qu’il en était ? Ajouté à cela le fait que nous étions tout de même un peu « entamé » par deux levers matinaux et des sacs pesants, nous avons finalement décidé de faire demi-tour.

La brèche au petit matin.
Et au milieu coule une rivière.

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